Chez la famille Boers, j'étais comme leur garçon et leur frère.
Je n'étais pas à proprement dit toujours caché.
Souvent, un garçon venait nous annoncer que des Allemands se regroupaient au village. C'était le moment, nous savions que sous peu, ils feraient le tour des fermes pour en trouver des gars comme nous.
Nous étions les six garçons à courir se réfugier dans la grange et attendre qu'ils s'en aillent. Nous avions créé une petite cachette en dessous du plancher, une autre dans des bottes de foin.
Nous attendions une ou deux heures, jusqu'à ce que le bruit s'estompe et que le stress diminue. Un de nous était juif. Lui, il avait encore plus peur que nous. Parfois, on attendait la tombée de la nuit, pendant trois ou quatre heure pour enfin ressortir.
C'était une attente insoutenable, dans le noir et dans le silence.
C'est vraiment bon!!! J'en veux plus!
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